Que signifie un « diamant éthique » ?
Grâce à une sensibilisation et une prise de conscience accrues ces dernières années, le consommateur est devenu bien plus écoresponsable dans tous les secteurs du marché. Conscient de l’impact social et environnemental de tout ce qu’il achète, il a ainsi considérablement changé ses habitudes de consommation pour devenir bien plus regardant sur la provenance des produits et la garantie de modes de production respectueux. Le marché des diamants n’échappe pas à cette évolution, fort heureusement. Trouver le bon diamant est une chose, mais s’assurer qu’il provient d’une source éthique en est une autre.
Le film « Blood Diamond », sorti en 2006, a choqué le public et attiré l’attention sur certains problèmes liés à une provenance non éthique des diamants. Ce film expose notamment les violences perpétrées par des groupes de rebelles durant la guerre civile en Sierra Leone dans les années 1990, pour faire de la contrebande de diamants. Depuis, la question de la provenance éthique des diamants a pris une place prépondérante dans cette industrie.
Un diamant est l’un des achats les plus importants et les plus significatifs que l’on a l’occasion de faire. Il est important de s’assurer qu’il n’est pas issu de procédés condamnables envers la société ou l’environnement. Voici les éléments à prendre en compte pour s’assurer que les diamants que l’on s’apprête à acquérir sont bel et bien éthiques et ne sont pas issus de violences, d’arnaques ou de crimes.
Des diamants qui ont fait couler du sang…
Les diamants issus de violences proviennent généralement de régions touchées par les conflits. Pendant les guerres civiles des années 1980 et 2000, des groupes rebelles ont occupé des mines de diamants pour financer leurs activités. Ces groupes ont également intimidé la population locale, massacré des villages entiers et blessé des millions de personnes.
Parfois, ce n’est pas la guerre qui motive de telles violences mais le profit de certaines mines réalisé sur le compte de travailleurs maltraités, exploités, sous-payés ou même d’enfants. D’autres, recourent aux menaces pour faire travailler leur main-d’œuvre non rémunérée.
Heureusement, au cours des dernières décennies, de nombreuses organisations internationales et des groupes de défense des droits de l’homme se sont battus pour éliminer du marché une grande part de diamants issus de tels moyens de production. Les experts s’accordent à penser qu’aujourd’hui plus de 99 % des diamants sur le marché sont exempts de conflits ou d’exploitation humaine. Mais jusqu’à ce que ce que l’on atteigne les 100 %, de nombreux groupes continueront de lutter contre une extraction non éthique.

Des diamants purs sous tous les angles
Les termes de « diamants sans conflit« , « sans cruauté » et « diamants éthiques » sont souvent utilisés de manière interchangeable, mais n’ont pas tout à fait la même signification. Le terme « sans conflit » fait référence aux diamants qui n’ont pas financé de guerres civiles. Les diamants éthiques vont encore plus loin, en garantissant un salaire équitable, des conditions de travail sûres, des pratiques respectueuses de l’environnement et aucune violation des droits de l’homme. Cela signifie essentiellement qu’un diamant a été extrait et expédié sans aucun lien avec des groupes rebelles ou terroristes. Lorsque l’on achète un diamant éthique, on obtient la garantie que sa production a été réalisée dans le strict respect des personnes et de l’environnement.

Qu’est-ce que le processus de Kimberley ?
À la suite de la guerre civile en Sierra Leone dans les années 1990 et de la poursuite des conflits en Afrique, l’industrie du diamant s’est associée aux Nations Unies pour mettre en œuvre le processus de Kimberley. Ce processus a instauré de nouvelles exigences et réglementations visant à garantir une extraction et une expédition des diamants parfaitement éthiques et sans aucun lien avec une quelconque activité criminelle.
Les pays participants (qui comptent aujourd’hui 82 pays) surveillent de près les diamants, depuis l’extraction et la taille jusqu’à l’achat final. Une fois établie la certitude que le diamant n’a aucun lien avec des activités criminelles, il reçoit un certificat du processus de Kimberley. Grâce à l’adoption généralisée de ce processus, le nombre de diamants de la guerre et de crimes connexes a considérablement diminué dans le monde.
Le World Diamond Council (WDC) est le représentant de l’industrie du diamant au sein du processus de Kimberley.

Qu’est-ce que le Système de Garanties ?
Le Système de Garanties vient compléter le Processus de Kimberley puisqu’il s’applique non seulement aux diamants bruts mais aussi aux diamants taillés. Cela signifie que chaque vente doit inclure une déclaration garantissant que le diamant est « sans conflit », c’est-à-dire qu’il provient d’une source légitime qui n’a en aucun cas été impliquée dans le financement de conflits armés.
La promesse de Woodeex : des diamants éthiques
Woodeex applique une politique de tolérance zéro à l’égard des diamants issus de violences ou de conflits. Nos fournisseurs sont tous en mesure de garantir que les diamants respectent toutes les lois en vigueur et sont certifiés sans conflit.
Les directives de notre entreprise vont au-delà du processus de Kimberley, en donnant accès à nos fournisseurs et en faisant preuve d’une transparence totale les concernant. Il s’agit d’un réseau exclusif de diamantaires professionnels issus des plus grandes bourses de diamants du monde.
En offrant une visibilité sur l’origine des diamants et la chaîne de production, nous mettons un point d’honneur à procurer à nos clients une parfaite connaissance de l’origine et du parcours de chaque diamant jusqu’au consommateur.

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